Restaurant Enrico Bartolini
ART ET GOÛT AU RESTAURANT TROIS ÉTOILES MICHELIN D’ENRICO BARTOLINI AU MUDEC DE MILAN
Baxter crée une oasis de convivialité contemporaine avec une saveur classique pour des expériences gastronomiques inoubliables.
Baxter crée une oasis de convivialité contemporaine avec une saveur classique pour des expériences gastronomiques inoubliables.






Dès le premier pas, dans le salon d'entrée, on ressent l'intimité de l'accueil qu'Enrico Bartolini et son équipe veulent nous réserver. L'alternance de bibliothèques, de canapés, de fauteuils et de tables basses donne la sensation immédiate d'être dans une maison que l'on connaît parfaitement. Le bois et les cuirs souples s'enlacent et, dans leurs tons chauds, renforcent le signe d'une élégance intemporelle. C'est le savoir-faire décliné dans les solutions modulaires de LIBELLE ou dans les lignes enveloppantes de BELT ; la recherche de l'originalité architecturale dans les tables basses JOVE. Pour nous arracher un sourire, prélude à l'ironie que nous trouverons dans les plats élaborés par l'ingéniosité de notre chef, il y a l'installation lumineuse « one day I’m gonna make the onions cry » (un jour, je ferai pleurer les oignons) : nous avons l'intuition que l'expérience gastronomique qui nous attend sera inoubliable.


Le caractère plus formel de la salle intérieure, donné par les boiseries, par les contrastes de couleurs joués sur une palette plus froide, orientée vers des tons d'ivoire et de bleuet, et par un balayage large et régulier des assises, les très légères GEMMA, est le miroir d'une indication précise. Bartolini aime que la table où l'on mange ait son « uniforme », la nappe repassée, la serviette appropriée ; l'important, dit-il, est de ne pas s'arrêter aux impositions de l'étiquette, « J'apprécie la 'scarpetta', quand elle est faite avec goût, parce qu'elle met le client en confiance avec moi et avec le lieu ». Et tout de suite, à travers les références sur les murs, une picturale et deux photographiques, on se rend compte que même dans la rigueur il y a de la place pour la distraction : pour rompre la sévérité, en effet, on voit un portrait de jeune femme aux coups de pinceau pop, la pose gracieusement ébouriffée de quelqu'un qui bavarde ; puis un plan de la Pietà Rondanini, un rappel du canon et de son questionnement, et celui d'une collection de plâtres en train d'être mise en place, comme si ces géants de pierre avaient décidé, d'eux-mêmes, de se mouvoir.


Sur le patio, une forêt tropicale dans laquelle se faufilent les senteurs de la Méditerranée, une invitation à la découverte sensorielle, l'ambiance est détendue. La collection d'extérieur, avec les pièces en iroko de HIMBA et HAKUNA MATATA et les textures agréablement rugueuses et naturelles des textiles contrastant avec les laques de DHARMA souligne l'éclectisme qui sous-tend cet échange vital et stimulant entre Enrico Bartolini et Baxter.




PHOTO CREDIT Fabrizio Cicconi